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Un peu de tout sur pas grand chose

Et Taubira s'en fut

Publié le 29 Janvier 2016 par Michel Cavargini in Politique nationale

Et Taubira s'en fut

Ainsi donc, cette semaine aura été marquée par la démission, volontaire ou forcée, de Christiane Taubira du gouvernement. Je n'ajouterai pas mon analyse au flot ininterrompu de commentaires plus ou moins avisés lus et entendus depuis trois jours. Je souhaite juste ici faire part de mon sentiment à l'égard de ce départ. Je ne porte évidemment pas Madame Taubira dans mon coeur. Cette ancienne militante indépendantiste guyanaise représente à mes yeux toute cette partie de la gauche de la gauche qui déteste la France et qui porte en elle la haine du drapeau, de la Marseillaise, de notre histoire (sauf pour ce qui est de rappeler les épisodes les moins glorieux) et de tout ce qui a trait à la nation. 

Mais Christiane Taubira n'est pas que ça. Comme Garde des Sceaux, elle n'a eu de cesse de renforcer le sentiment d'impunité de tous les voyous et criminels de France. En mettant tout en oeuvre pour que la prison devienne l'exception, elle a désarmé la Justice et envoyé un message désastreux à la police qui n'a jamais autant travaillé pour pas grand chose. Tel Sisyphe avec son rocher, les policiers, aujourd'hui, interpellent les délinquants avant qu'ils ne soient immédiatement remis en liberté, pour leur courir de nouveau après dès le lendemain. 

Cette femme a des convictions, une idéologie et c'est son droit le plus absolu. Mais c'est aussi le mien, tout aussi absolu, de les combattre. Tout comme j'avais d'ailleurs critiqué avec virulence les dispositions prises par l'ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, qui avait bien entamé le travail de sape qui a déstabilisé notre appareil judiciaire. Il faut bien d'ailleurs dire que j'ai sans doute moins de critiques à formuler à l'encontre de Christiane Taubira qu'à celle qui l'a précédée Place Vendôme. Car, celle-ci agissait au sein d'un gouvernement de "droite" dont le discours se voulait ferme mais dont les actes trahissaient toutes les belles paroles. Au moins, Christiane Taubira n'a fait que mettre en oeuvre ses dérives doctrinaires pleinement assumées par ailleurs.

Au final, sa démission est sans doute une bonne nouvelle dans le sens où la ligne imposée à François Hollande et Manuel Valls par les attentats qui ont endeuillé notre pays et par la menace islamiste ne correspond plus au laxisme d'Etat personnifié par Christiane Taubira. Cependant, je ne crois pas au retour de l'autorité et de la fermété qu'une majorité de Français réclame pourtant. La comminication du gouvernement sur cette question est d'autant plus forte qu'il y a loin des paroles aux actes. Mais d'un point de vue symbolique, je reconnais que ce départ ne peut être qu'une bonne nouvelle pour celles et ceux qui espèrent enfin que la Justice s'intéresse plus aux victimes et moins à leurs bourreaux.

 

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