Voilà donc que l'Etat Islamique revendique l'attentat de Nice et qualifie son auteur de "soldat du califat". Après tant d'efforts déployés par les commentateurs pour nous faire avaler la fable d'un homme dépressif, la vérité jaillit.
Une nouvelle fois, la France est frappée au coeur par cette idéologie macabre. Une nouvelle fois, notre pays est endeuillé. Des hommes, des femmes et des enfants sont morts au nom d'un islamisme contre lequel nous ne luttons pas vraiment. Nos gouvernants gesticulent et parlent beaucoup. Ils condamnent. Ils emploient des mots forts et bien choisis pour faire croire au peuple qu'ils ont encore la main et sauront le protéger. Mais ils ne protègent plus rien. Cela fait maintenant trop longtemps, trop de morts et trop de familles éplorées. Il serait temps d'ouvrir les yeux et de voir que la menace qui pèse sur nos vies est bien présente sur notre territoire. Qu'elle se renforce au fil des mois qui passent sans que l'état d'urgence décrété il y a six mois n'y ait rien changé.
L'Etat Islamique recrute ses soldats dans nos banlieues, dans nos quartiers, dans ces zones de non droit que la droite comme la gauche ont laissé prospérer depuis 40 ans. Là où on n'ose plus envoyer la police pour éviter de "provoquer" les délinquants et les criminels qui y imposent leur loi et qui pourraient ainsi déclencher des émeutes. Là où des populations entières vivent avec la peur au ventre. Là où circulent librement la drogue, l'argent de la drogue et les armes que cet argent sert à acheter. Des armes de guerre qui seront retournées un jour massivement contre la France comme l'ont été certaines le 13 novembre dernier.
On peut se contenter de fermer les yeux et de prier pour les victimes. De pleurer. D'aller déposer des fleurs qu'elles ne sentiront pas, des petits mots qu'elles ne liront jamais et des bougies qui n'éclaireront pas les ténèbres où elles ont été plongées. On peut se contenter de mettre de belles photos et de clamer "Je suis Nice", "Je suis Paris", "Je suis Charlie". On peut se contenter d'insulter les auteurs de ces attentats meurtriers... Enculés, Fils de pute, et plus encore. Oui, on peut se contenter de ça. On peut aussi se contenter de se prendre la tête entre les mains et se dire qu'on ne comprend pas cette folie. Puis revenir à une vie normale. Et puis attendre le prochain attentat et tout recommencer depuis le début.
Mais on peut aussi vouloir réellement mettre un terme à cette guerre qui nous a été déclarée sur notre sol. Pour cela il faut accepter de voir la réalité, de la nommer, de la comprendre et de prendre les décisions qu'il faut. Des décisions certes difficiles et courageuses mais n'est-ce pas le rôle de l'Etat que de s'en donner les moyens ? N'est-ce pas l'Etat qui dispose du monopole de la violence légitime ? Alors qu'il se serve enfin de ce monopole et qu'il l'emploie pour protéger le peuple de France avant que ce ne soit le peuple qui décide de se protéger lui-même.
Il y a des mesures rapides à prendre. Des mesures qui auraoent dû être prises depuis longtemps et qui réduiraient considérablement le risque d'attentat sur notre territoire.
Il faut réinvestir les zones de non-droit et y faire appliquer les lois de la République quitte à traquer les délinquants, criminels ou fondamentalistes jusque dans leurs caves.
Il faut mettre un terme immédiat à toute immigration et protéger nos frontières.
Il faut rétablir la double peine qu'avait annulée Sarkozy et expulser de France les étrangers se rendant coupbales de crimes ou délits... Pour rappel, si cette double peine avait été appliquée, l'auteur de l'attentat de Nice aurait été expulsé et n'aurait jamais commis ce massacre.
Il faut expulser tout étranger suspecté de fondamentalisme islamique.
Il faut exiger que les prêches dans les mosquées soient effectués en langue française et surveillés.
Il faut fermer les mosquées radicales et salafistes. Des dizaines ont été recensées par le gouvernement. Aucune n'a été fermée depuis le 13 novembre.
Il faut déchoir de la nationalité française tout binational en lien de près ou de loin avec une mouvance terroriste.
Il faut augmenter le budget de l'armée et augmenter les effectifs des forces de l'ordre - Police et Gendarmerie - sur le terrain.
Il faut permettre aux militaires qui patrouillent d'engager le feu si nécessaire... A quoi peuvent bien servir des militaires en patrouille qui ne peuvent même pas armer leurs famas ?
Il faut des peines de prison exemplaires et surtout des peines de prison qui soient effectuées réellement, sans remise de peine automatique ou pour bonne conduite.
Il faut toutes ces mesures pour que notre pays retrouve la paix.
Alors bien évidemment, j'aurai contre moi toutes les belles âmes qui vont se dire horrifiées par tout ce volet répressif et qui vont me dire : "Mais cela ne prend pas en compte la misère sociale de ces jeunes qui se sentent rejetés par la France, qui n'ont pas d'emploi, qui sont paumés" ou encore "Mais il faut d'abord et avant tout s'appuyer sur l'éducation nationale et renouer avec la cohésion sociale". A ces personnes je réponds simplement que bien d'autres Français vivent dans des conditions difficiles, n'ont pas d'emploi, parfois pas de logement et pourtant ne massacrent pas leurs compatriotes. Je réponds aussi que la responsabilité individuelle existe bel et bien. Je réponds encore qu'en temps de guerre, le moment n'est pas à la prévention mais à l'action répressive. Viendra ensuite le temps de la prévention. Plus tard.
J'aurai aussi contre moi ceux qui vont me dire "Mais tous les musulmans ne sont pas comme ça". Ai-je dit le contraire ? Bien évidemment que tous les musulmans ne sont pas des terroristes en puissance et que nombre d'entre eux rejettent cet islamisme mortifère. Tous ceux-là sont mêmes montrés du doigt par ces extrémistes religieux qui leur reprochent de ne pas se comporter en musulmans assez dignes. Eh bien à ces musulmans, nombreux, parmi lesquels se trouvent beaucoup que je connais et apprécie, je dis simplement que tout ceci n'a rien à voir avec eux et que les mesures préconisées plus haut, eux-mêmes pourraient et devraient les préconiser. D'ailleurs c'est ce que certains font déjà, excluant ainsi d'emblée toute accusation d'islamophobie ou de racisme.
Et puis j'aurai contre moi la cohorte de tous ceux qui pensent que le problème va se régler de lui-même. Qu'il ne sert à rien de "mettre de l'huile sur le feu". Que toutes ces mesures sont dangereuses car elles pourraient conduire à une guerre civile. Qu'il ne faut pas se montrer aussi dur et véhément. Et à tous ceux-là, je réponds qu'ils sont non seulement dans l'erreur mais surtout qu'ils portent la pleine et entière reponsabilité de la situation actuelle. Ils pleurent les morts mais ne veulent rien faire pour empêcher qu'il y en ait de nouveaux. Quand on est en danger de mort comme nous le sommes, il faut prendre toutes les mesures adéquates pour nous protéger et protéger ceux que l'on aime. Ceux qui refusent de comprendre ceci sont les complices et les alliés objectifs des islamistes. Ils croient sans doute de bonne foi agir avec coeur et avec bonté. Mais ils créent toutes les conditions pour que l'horreur continue de s'abattre sur nous. Ils n'ont rien saisi de la gravité de la situation et de vraie guerre civile qui nous attend si nous ne prenons pas ces mesures.
Voilà où nous en sommes rendus. Nous vivons des temps difficiles, tragiques. Et devant la tragédie, nous ne pouvons fermer plus longtemps les yeux sous peine d'être frappés encore plus près, encore plus fort. Je conçois qu'il est difficile pour certains d'envisager que leur petit confort - matériel ou moral - soit mis à mal. Mais à ne rien faire, à attendre que tout cela s'arrête comme par enchantement, on creuse un peu plus chaque jour notre tombe. Cela fait bien trop longtemps que nous faisons preuve de faiblesse et cette faiblesse renforce nos ennemis.
Français de sang ou Français de coeur, quelles que soient nos origines et religions, nous avons le destin de notre nation entre nos mains. Face à ceux qui "viennent jusque dans vos bras égorger vos fils, vos compagnes", il n'est point de pitié, point de renoncement possible. Il n'est comme toujours en pareilles circonstances qu'un seul mot d'ordre : Résistance !